Le changement est partout, tout le temps. Le monde autour de nous évolue. Pourtant une partie de nous aimerait de la stabilité, car le changement c’est l’inconnu. Et l’inconnu fait peur !
Pourquoi aller changer ce qui a permis que je sois (plus ou moins) encore en vie ? Cette douleur que j’arrive à gérer, ce fonctionnement auquel je suis habitué, cette situation qui me semble acceptable ou sans alternative… Parce qu’attendre c’est juste repousser le moment où la situation deviendra trop douloureuse, trop inconfortable. Pourquoi ne pas plutôt apprendre à sentir les signes avant ? Savoir être honnête avec soi pour repérer une tension avant qu’elle ne devienne douleur, pour laisser s’exprimer une émotion avant qu’elle ne prenne toute la place, pour analyser une situation avant qu’elle ne se transforme en piège.
Tout changement nécessite de prendre une décision : faire le choix de ne plus accepter ce qui fait mal, ce qui bloque, ce qui freine. A chacun de décider de son niveau de tolérance, mais tant que la décision n’est pas prise, les changements ne peuvent pas se produire. Faire un choix n’est pas suffisant, mais c’est la première étape nécessaire.
Puis, pour que le choix se transforme en changement, il faut arriver à clarifier ce qui ne me convient plus, il faut que je sache quoi changer. Pour sortir d’un piège il me faut d’abord avoir vu que j’étais dedans. Mais il difficile d’être objectif sur soi-même. Pouvoir aborder la situation avec un regard extérieur, un autre angle de vu me permet de ne pas repartir dans des solutions que j’ai déjà essayées ou qui ne sont pas adaptées à ma situation. Si j’ai déjà essayé toutes les solutions que je connais ou que je peux envisager, je dois savoir aller chercher ailleurs.
Il faut également être prêt à chambouler le système en place et accepter d’aller vers l’inconnu. Une transformation ça pique, ça frotte, ça résiste !
Les périodes de changements peuvent être difficiles à traverser que ce soit physiquement ou émotionnellement. Le manque de repères, les sensations nouvelles, les zones d’inconfort tout cela fait partie du processus vers le changement désiré. Mes choix et mes prise de décisions vont venir challenger mon système et donc me mettre en zone d’inconfort. Cela ne veut pas dire qu’il faut souffrir ou se renfermer. Il est possible de faire ce passage dans un cadre rassurant et sécurisant. C’est au contraire une période où il faut prendre soin de soi et savoir s’écouter. Demander de l’aide, apprendre à recevoir et accepter de se laisser guider sont des signes de sagesse. Et, pour moi, ont été nécessaires pour avancer.
Aller vers une nouvelle version de soi, c’est aussi accepter d’être en apprentissage. Apprendre à se connaître ne se fait pas en un jour, c’est un chemin. Cela veut dire essayer, faire des erreurs et tester de nouveau. Je ne peux pas savoir si quelque chose me convient sans l’avoir d’abord expérimenté. Ce sont des étapes déstabilisantes. Des moments d’inconnu, de flou, de perte de repères. C’est là que les mécanismes de protection habituels vont se manifester, sous forme de douleur physique, de tensions musculaires, d’émotions envahissantes, de comportements limitant… Pour que les changements soient durables et deviennent de vrai transformations, il faut accepter de faire des étapes, de corriger petit à petit, de réaligner par rapport au moment, de réajuster en cours de route. Chaque choix, chaque volonté, chaque effort, chaque prise de conscience compte. Chaque petit pas est un pas. Reculer, s’arrêter n’est pas grave! Du moment où l’on est sur le chemin, il y aura un autre pas …
Votre vie peut changer quand vous changerez vos actions,
Et vos actions peuvent changer quand vous changerez votre manière de penser.
Si vous ne pouvez pas réussir, vous pouvez essayer.
Si vous pouvez essayer, vous pouvez réussir.
Anthony Robbins
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